Les îles Galapagos sont confrontées au courant marin d’El Niño tous les deux à sept ans. Cela en fait une région idéale pour étudier de quelle manière la biodiversité réagit aux changements climatiques.
Des iguanes marins (Amblyrhynchus cristatus), espèce menacée, sont morts en masse lors du phénomène El Niño de 1997-1998.
Ces dernières années, El Niño a causé la disparition de 95 % des coraux qui encerclent les Galapagos.
El Niño est également responsable de la disparition de près de 77 % des manchots du Galapogos (Spheniscus mendiculus), espèce en voie d’extinction.
Les effets d’El Niño sont extrêmement néfastes : l’eau chaude qui se trouve en surface empêche l’eau froide riche en nutriments de remonter, ce qui rompt la chaîne alimentaire des profondeurs vers la surface.
Les populations de poissons ont elles aussi considérablement diminué au cours de ces dernières années, ce qui a limité les ressources alimentaires des autres espèces marines.
La tortue géante des Galapagos (Geochelone nigra) fait partie des nombreux animaux qui luttent pour s’adapter aux changements climatiques induits par El Niño
Les changements climatiques à venir pourraient avoir des effets bien plus néfastes et nombreux qu’El Niño sur l’environnement des Galapagos, ce qui donne aux écologistes plus de raisons que jamais pour étudier cette zone géographique.
Pendant les années El Niño 1982-1983, les 15 espèces d’oiseaux marins qui pondent sur les îles des Galapagos ont cessé de se reproduire ou ont rencontré de sérieuses difficultés à se reproduire.
Les écologistes luttent pour la sauvegarde des espèces marines et terrestres, dont font partie les iguanes des Galapagos (Conolophus subcristatus).
Etudier la manière dont les plantes et les animaux réagissent aux changements climatiques aidera les gouvernements et les communautés locales à agir.
Les flamants roses, qui trouvent leur nourriture dans les eaux peu profondes, figurent parmi les seuls oiseaux échassiers des Galapagos.
Les requins prennent la fuite lorsque le courant marin El Niño modifie trop fortement leur environnemen
Les différentes espèces d’otaries des îles Galapagos ont diminué de plus de 50 % au cours des années El Niño. L’IUNC (Union pour la conservation du monde) considère désormais ces espèces comme "vulnérables".
L’impressionnante force du courant marin El Niño motive d’autant plus les écologistes à accélérer leur travail qu’elle viendra s’ajouter aux impacts du réchauffement climatique.
Vidéo :
L'Île Galéapagos
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